Musique et +
Absence
J'étais tout seul trop seul
et j'ai pleuré
Pleuré l'absence
de celle qui mettrait
l'étincelle à ce feu
qui me ronge le cœur
soufflerait la braise
pour la ranimer
de ma vie
ma joie de
vivre
Pleuré l'absence
de cette inconnue
dont d'une brume
surgira le corps
femme tendresse
rêve fou
de ma vie
dernier espoir de
la vivre
Pleuré l'absence
de celle qui recevrait
à savoir l'épancher
la pluie de mon cœur
J'étais tout seul trop seul
et j'ai pleuré
C'est au soir
C'est au soir
que j'arrive à une porte
Derrière elle
la nuit
Tout le jour j'ai parcouru
le sentier tortueux de l'attente
cueilli une fleur parfois
à quelque détour
Mais qu'est-elle auprès de toi
qu'un humble végétal
caressé le dos soyeux
d'un chaton
Mais qu'est-il auprès de toi
qu'un simple animal
Toute une longue journée
j'ai voyagé
ou mieux
erré
car je n'allais nulle part
puisque tu n'y étais pas
C'est au soir que m'étreint ce sentiment
le plus joli paysage est froid
si un rayon ne l'éclaire pas
A nouveau
Je redécouvre l'amour
et ses fleuves absurdes
Où s'écoule infiniment la braise rougeoyante d'un sang nouveau
L'amour et ses torrents brutaux
ses caves sombres
ses bras surtout
Un visage tendre où deux yeux touchent de trop près mes reins
Une chair vive qui se colore aux joies du cœur
Et volant au souffle du soleil une blonde ondée folâtre
Un visage aimant à la chaleur du jour qui tombe
Une nature arborescente où homme et femme
où avec toi je redécouvre l'amour
Vent de vie
Tu te souviens un peu
dis
Tu te souviens
mon vieux copain
L'été
au bord de la mer
Tu penses à rien
La journée a été pleine
des feux du soleil
et du sel de la mer
T'as flirté un peu
Mais tu avais trop chaud
Tu te souviens un peu
dis
Tu te souviens
mon vieux copain
Le soir
au bord de la mer
Tu frissonnes un peu
Le vent court sur ton échine
Ton cœur a envie de parler
mais il n'a rien à dire
Le sable frais glisse sous tes pas
La lune n'arrive pas à s'endormir
Le rivage est voilé de velours sombre
Tu te souviens
dis
Ce frisson de vie
Oui…Mais…
Oui
Il est certains jours
certains jours pesants
où me reviennent
ces vers de Lamartine
"Et pourtant il faut vivre encore
Dormir, s'éveiller tour à tour
Et traîner d'aurore en aurore
Le fardeau renaissant du jour"
Mais
Il est des moments où,
tous problèmes étant clos
avec le passé et le futur,
on peut instantanément
se sentir tellement bien.